Twiggy, ou Lesley Horby, née le 19 septembre 1949 à Londre se fait découvrir par la rédactrice en chef du Daily Express en raison de sa coupe de cheveux "façon garçonne" qu'elle décide d'adopter. Elle attire l'attention de part ses grand yeux et son maquillage singulier, Twiggy fait la couverture de ce magazine. Un surnom lui est attribué : Twiggy  qui signifie « brindille » qui lui vient de sa silhouette fine. Twiggy est une véritable icône du Swinging London dans le monde entier, Mary Quant, jeune styliste Anglaise qui invente la première mini jupe, fait de Lesley son égérie. 

 

 

Mary Quant est une couturière britannique, née le 11 février 1934 Blackheath (sud est de Londres).  Mary Quant étudie à la Blackheath High School  pour ouvrir en 1955 une boutique de vêtements sur Kings Road à Londres, le « Bazaar ». Cette boutique n’en est pas seulement une, c’est aussi un lieu de rencontres artistiques ouvert à toutes sortes d’art comme la musique ou le design. Ses mini-jupes l’ont rendue célèbre, en effet celles-ci devenaient de plus en plus courtes depuis 1958, Mary Quant jugeant les mini-jupes plus pratiques et symbole de libération pour les femmes. 

 

 

Jean Shrimpton, née le 6 novembre 1942 à High Wycombe, est un mannequin anglais. Figure emblématique du Swinging London, Jean Shrimpton est considérée comme le « mannequin le plus payé au monde », la « plus photographiée au monde », le « plus joli visage du monde ». C’est donc la représentante de la mode des années sixties en Angleterre. Elle réalisera des séries de photographies de mode pour le célèbre magazine Vogue, par la suite on pourra la voir sur d’autres couvertures de magazine de mode reconnues, comme Glamour, Elle ou encore Vanity Fair. Le Vogue British précisera que «  Le monde veut soudainement copier la façon dont nous nous habillons. A New York c’est le London Look, à Paris c’est le style Anglais ». Jean Shrimpton est donc la « perfection » qui incarne cette merveilleuse époque.

 

 

La mini skirt

 

L'indispensable des garde robes Anglaises est incontestablement la "mini skirt". Mary Quant, jeune styliste Anglaise commercialisa la toute première mini jupe en 1962 dans une boutique sur King's Road appelée "Bazaar" dans le quartier de Chelsea.

Elle réussi ensuite à imposer la mini jupe au delà des frontières, notamment en France ou le célèbre couturier Français André Courrèges fît de la mini jupe, sa pièce maîtresse de sa collection printemps/été 1965 dans une version néanmoins plus futuriste afin de moderniser l'image de la femme.

Ce vêtement est porté aussi bien été comme hiver, le plus souvent assorti à des bottes.

 

 

Maquillage et coiffures

 

Par ailleurs qui dit mode vestimentaire dit accessoires, coiffures et là aussi les critères ont changé radicalement.

Le maquillage s'intensifie, les faux cils ou encore le trait d'eye-liner deviennent un indispensable de la mode durant cette nouvelle génération. On parle de maquillage façon « boite de peinture » avec des couleurs pops.

 

Quant aux coiffures, les coupes dites "bob cut" (coupe au bol) ou encore les coupes courtes à l'image de Twiggy mannequin vedette de Mary Quant, sont reprises par un bon nombre de coiffeurs comme Vidal Sassoon un des coiffeur les plus influent de Londres.

 

 

Les formes

 

Cette décennie fut marquée par le triomphe des couleurs vives et acidulées, les motifs, les fleurs, les pois, les rayures mais aussi les formes géométriques (Triangle, damier, trapèze) qui apparaissent sur les vêtements.

La mode des années 60 a donc incarné les changements socioculturels de cette époque.

 

 

Pop Art

 

Le mouvement artistique « pop art » dont le plus célèbre artiste est sûrement Andy Wharol, est né à Londres en 1952.

Le groupe « The Independent Group » constitué de jeunes peintres, sculpteurs, architectes ou encore auteurs ayant une vision plus moderne, remet en question le côté traditionnel des beaux-arts. C'est à John MacHale que nous devons le terme de « Pop Art ».